Avis et audience Deux femmes (France 2) avec Odile Vuillemin le 28 février 2022
Deux femmes sur France 2 une nouvelle fiction avec Odile Vuillemin et Agathe Bonitzer le 28 février 2022. Quelle est l’histoire ? Partagez vos avis sur le téléfilm. Quelle audience pour France 2 ?
France 2 diffuse le téléfilm Deux femmes avec Odile Vuillemin dans le rôle principal, accompagnée d’Agathe Bonitzer, Aurélien Recoing, Nicolas Beaucaire, Stephan Wojtowicz, Wallerand Denormandie ou encore Pierre Rochefort. Diffusion le lundi 28 février 2022.
Le tournage a été réalisé en janvier 2021 dans Lille et sa région. Deux femmes est réalisé par Isabelle Doval sur un scénario de Stéphane Brisset, cette fiction de 90 minutes est librement adaptée d’une affaire qui a défrayé la chronique en 1965.
Synopsis de Deux femmes : En 1965, Colette revendique sa liberté de mœurs mais elle se retrouve accusée à tort de meurtre par des policiers misogynes. L’affaire est confiée à luge d’instruction réservée Anne-Marie Leroux. Va-t-elle parvenir à résister au machisme de la hiérarchie judiciaire de l’époque ?
Les critiques et audience TV pour le téléfilm Deux femmes
Les critiques de la presse :
TT pour Télé Star qui juge cette fiction comme « une ode au féminisme à travers le combat de femmes qui s’affirment dans la France conservatrice des années 1960 ».
Télé 7 jours donne 77 au téléfilm Deux femmes : « la réalisatrice Isabelle Doval se livre à une autopsie sans concession de l’état de la société française dans les années 60 ». Télé Cable Sat donne 2 étoiles pour ce téléfilm où les actrices principales jouent avec justesse et rigueur « ce n’est pas le cas de toute la distribution ». De plus » la mise en scène laisse fleurir l’émotion et la dimension militante et politique ».
Audience Deux femmes sur France 2 le lundi 28 février 2022 : 3 041 000 téléspectateurs et 14,8% de pda (France 2 leader)
Le téléfilm « deux femmes » est visible en replay ! Ce qui est une bonne chose pour ne pas léser les téléspectateurs, après la déprogrammation d’hier.
Oui je pense que ça va être reprogrammé en prime dans les prochaines semaines 🙂
Quand sera reprogrammé ce telefilm ?. Yvette
Pas d’info pour le moment, l’article sera mis à jour dès la date d’officialisation de sortie.
Si j’ai bien compris : ce téléfilm a déjà été programmé, mais non diffusé, car déprogrammé au dernier moment ? Est-ce ça ? Je suis curieuse de voir, même si je n’apprécie pas du tout les deux actrices, surtout la plus jeune, elle m’énerve. OV fait des choix de tournages courageux, mais répétitifs dans un certain style, que je ne cautionne en aucune façon. Je suis aussi dubitative sur la « reconstitution » de ces années-là. Pas si facile de faire un téléfilm historique d’il y a une bonne cinquantaine d’années..et sans tomber dans la caricature ! Si quelqu’un l’a vu lors de la première programmation, merci pour donner un avis.
Oui en raison de l’actualité, il avait été déprogrammé au dernier moment mais avait été mis en ligne sur le replay de la chaîne.
Merci Titou. Ne serait-ce pas au moment du décès de Jean-Paul Belmondo ? En septembre ? Je ne l’ai pas vu en replay, pas pensé qu’il était disponible.
Oui tout à fait c’était pour rendre hommage à Belmondo.
J’ai pas pu tenir jusqu’à là fin. Insupportable car caricatural à mort. Un plaidoyer néo-féministe qui décrit la France des années 60 comme une espèce de Pakistan où les femmes n’étaient pas respectées et n’avaient pas droit à la parole. Le personnage du policier qui enquête sur le meurtre est particulièrement caricatural (donnant des ordres à la juge d’instruction, appelant sa femme soumise évidemment « mon petit », j’en passe et des meilleures…). On a parfois l’impression que c’est un sketch des Inconnus tellement c’est lourd et exagéré.
Au passage, aucun suspense on sait dès le départ qui a commis le meurtre. Meurtre dont la réalisatrice n’a que faire, son seul but c’est de montrer des pauvres femmes oppressées dans un monde d’hommes machistes et misogynes.
bonsoir Marco avis ptg en partie … j,ai suivit jusqu,au bout bien que j,ai faillit laisser tomber , et oui on sait dés le début qui a commis le meurtre ce qui enlève le suspens .. c,est plutôt basé sur l,enquête ! Mais quelle gouffre il y a avec les enquêtes des années 60 et celles de l,an 2000 ! primo ce sont les femmes qui dirigent les brigades en 2022 ou presque .
1965 oh GOTT je vivais encore dans ma vile natale LAVAL je n,ai pas entendu parler de cette affaire pour a bonne raison que la personne chez qui je travaillais n,avait pas la TV et c,était un appareil de luxe réservé a certains privilégiés
donc en 1965 on est a des années lumière de L;ADN des recherches sur le terrain du moindre bout de fil etc … recherches sur le cadavre bâclées , un commissaire macho misogyne très agressif ne se complique pas la vie ,un procureur mal luné antipathique a souhait mais une petite juge pugnace qui a réussit au final a sauver de la peine de mort cette pauvre Colette … heureusement que le médecin ,pris de remord a rétablis la vérité ..
Marco, je reprends votre dernière phrase. Pourquoi voudriez-vous du suspense, ce n’est pas un polar, on ne cherche pas un assassin et la réalisatrice effectivement ne s’attache pas à nous démontrer pourquoi il y a eu meurtre. Le but était de nous montrer, à partir de ce meurtre, comme tout accuse cette femme, dont les alibis et justifications sont inavouables, voire condamnables : des amants, de l’argent personnel et des aides à l’avortement. Choses qui de nos jours seraient brandies sans complexes et passeraient comme une lettre à la poste. Ajoutez à ça les jalousies et commérages des grenouilles de benitiers, voisines envieuses et machos pas très évolués… Je ne sais pas quel âge vous avez ni où vous vivez, mais je doute que vous ayez été femme en 65 à la campagne…
okoo, je souscris totalement à votre commentaire, je n’y changerais pas le moindre mot, en y ajoutant que, même aujourd’hui dans notre pays, il y a des femmes qui ne sont pas libres de leur corps !
@okoo : La condition des femmes actuellement n’a effectivement rien à voir avec celle des années 60 mais ce n’est pas une raison pour montrer les choses de manière aussi caricaturale avec des hommes qui sont soit misogynes soit lâches et des femmes bien entendu éternelles victimes de la mysoginie et de la lâcheté des hommes. Les personnages du policier et du supérieur hiérarchique de la juge sont particulièrement caricaturaux.
Bref on est dans le misérabilisme habituel et le manichéisme des « pauvres femmes opprimées » et des hommes éternels coupables de tout dans une ré-écriture néo-féministe de l’Histoire.
On se demande bien d’ailleurs dans de telles conditions comment une femme aurait pu devenir juge d’instruction dans une France aussi machiste et misogyne 🤣🤣, le film se contredit lui-même.
Marco, visiblement vous avez zappé que le père de la juge d’instruction était une sommité respectée, ce qui explique l’acceptation d’une femme juge d’instruction à cette époque ; ce qui regrettable d’ailleurs !
@Delgarbanzal : J’ai sûrement zappé des choses parce que j’ai laissé tomber au bout d’1/2 heure tellement j’en pouvais plus 😂😂😂 Pourtant c’est très rare que je n’aille pas jusqu’au bout d’un téléfilm…
Son père était peut être une sommité mais elle a bien du faire des études, et décrocher un diplôme pour avoir ce poste, non ? Ca veut dire que dans les années 60 les femmes n’étaient pas forcément réduites à être des épouses soumises dans un statut d’infériorité. Elles pouvaient faire carrière, bien entendu par dans les mêmes proportions que maintenant. En tout cas la France des années 60 ce n’était pas l’Afghanistan ou le Pakistan.
J’interviens dans l’échange entre Delgarbanzal et Marco : Ce dernier dit n’avoir regardé qu’une 1/2 h ce téléfilm ! ! ! peut-être un peu court pour avoir un avis aussi définitif, mais cependant contradictoire, car dire successivement : – » comment une femme aurait pu devenir juge d’instruction ! ! ! dans une France aussi machiste … » et dans l’autre commentaire dire : – « Elles pouvaient faire carrière ! ! !, bien entendu etc … »
Certes mon commentaire est un peu réducteur, mais il met le doigt sur des avis parfois peu nuancés, mais un tant soit peu changeant !
@Monteloup : Je crois que vous n’avez pas bien compris mon propos… Je mettais justement en avant les contradictions de ce téléfilm qui présente les femmes des années 60 en France en état de soumission permanente, considérées par les hommes comme de êtres inférieurs dont la parole n’a aucune valeur et EN MEME TEMPS montrer une femme qui est juge d’instruction ce qui signifie que la situation des femmes n’est peut être pas ce qui est montré dans ce téléfilm.
Le téléfilm se contredit lui même, c’est une fois de plus une sorte de révisionnisme historique à la sauce politiquement correcte.
C’est vrai que juger sur 1/2h c’est un peu court mais c’était tellement caricatural que je ne pouvais pas en supporter davantage, et je ne pense pas que la suite a apporté plus de nuances…
Je me suis un peu renseigné sur l’affaire Monique Case (qui est le fait réel à l’origine de ce téléfilm) et ce que raconte ce téléfilm est en grande partie inventé : Cette histoire d’avortement par exemple ça sort de nulle part.
En réalité c’est uniquement une erreur judiciaire comme il en arrive souvent, avec des innocents suspectés à cause de leur « mauvaise réputation » et de leurs mensonges à la police.
En complément : Dans la réalité, l’affaire ne s’est pas dénouée grâce à à la juge d’instruction se battant contre « le machisme de la hiérarchie judiciaire » mais grâce à un policier (André Navarro) qui lui a apporté sur un plateau d’argent toutes les irrégularités de l’enquête.
Pas de bol pour les féministes, c’est grâce à un homme que cette affaire a été résolue 🤣!
« Cette fiction est librement adaptée « …tout est dit !
La caricature est souvent, meme très souvent, la présentation des choses pour cliver au maximum. Et puis, il y a la pensée « imposée ». On n’a pas le droit de penser autrement, sinon, on est mis au rebut, on nous traite de tous les noms d’oiseaux. J’ai été jeune ado dans les années 60, je n’ai jamais senti d’opression, la cochonnerie de certains hommes n’était pas à confondre avec les autres qui étaient bien autrement. Quand à la condition de la femme, j’avoue que je n’ai pas ressenti de frustration à ce moment là, car dans le couple que formait mes parents, c’était ma mère qui portait la culotte. MDR.
« Cette fiction est librement adaptée » Oui, il faut traduire ça par : On prend un faits divers réel en mettant bien en avant que c’est « tiré d’une histoire vraie » pour bien faire pleurer dans les chaumières et puis on raconte n’importe quoi. C’est assez habituel en ce moment cette malhonnêteté chez les auteurs français…