Avis Zone Interdite dans l’UMD de Cadillac (malades difficiles et dangereux) le 08/10/2017
Zone Interdite dans les unités pour malades difficiles (psychiatrie) le dimanche 8 octobre 2017 : focus sur l’UMD de Cdillac près de Bordeaux.
Ophélie Meunier présente un numéro inédit de Zone Interdite le dimanche 8 octobre 2017 sur le thème « Unités pour malades difficiles : qui sont ces fous que l’on enferme ».
L’émission s’intéresse aux unités psychiatriques où sont soignés les malades les plus dangereux pour la société. C’est souvent à la demande du préfét qu’ils sont hospitalisés suite à des actes de violence.
Pendant 1 an, Zone Interdite a suivi l’UMD de Cadillac avec les patients qui souffrent de pathologies psychiatriques lourdes. Ils nécessitent une surveillance 24h/24. On découvre le quotidien de ce lui très fermé mais aussi le retour à la liberté placé sous haute surveillance.
Dans Zone Interdite le 08/10/2017 sur M6, on va découvrir Tristan âgé de 25 ns qui entend des voix, Michel âgé de 46 ans, Eric âgé de 41 ans ou encore Philippe (50 ans). Claudia la maman d’un patient interné depuis 11 ans explique « “C’était plus lui, il nous a pris pour des voleuses. Moi j’étais une femme qui voulait venir voler l’âme de sa mère. […] Il a pris une fourchette à rôti, il a frappé sa sœur, il lui a mis la main dans la bouche pour qu’elle ne crie pas, il lui a planté la fourchette à rôti dans la gorge… »
Unités pour malades difficiles : qui sont ces fous que l'on enferme ? C'est l'enquête poignante de #ZoneInterdite
➡ Dimanche ? 21h sur M6 pic.twitter.com/M46BWEMxqg— Zone Interdite (@ZoneInterdite) 4 octobre 2017
Giraf Prod qui propose « Unités pour malades difficiles, qui sont ces fous que l’on enferme ? » pour Zone Interdite c’est « un film qui a demandé 18 mois de travail et qui donne la parole aux malades » comme l’explique Géraldine Levasseur la productrice à Medias+.
Pour rappel en France il existe 10 UMD (unités pour malades difficiles) :
UMD Henri Colin de l’EPS Paul-Guiraud-Villejuif (Val-de-Marne), créée en 1910
■ UMD de Montfavet (Vaucluse), créée en 1947
■ UMD de Sarreguemines (Moselle), créée en 1957
■ UMD de Cadillac (Gironde), créée en 1963
■ UMD de Plouguernével (Côtes-d’Armor), créée en 2008
■ UMD de Monestier-Merlines (Corrèze), créée en 2011
■ UMD de Bron dans le Rhône (CHS du Vinatier), créée en 2011
■ UMD d’Albi (Tarn), créée en 2011
■ UMD de Châlons-en-Champagne (Marne), créée en 2012
■ UMD de Sotteville-lès-Rouen (Seine Maritime), créée en mai 2012
Notre avis : un documentaire Zone Interdite dur mais passionnant si on souhaite en savoir sur ces malades mentaux dangereux et leur quotidien mais aussi comment évolue le personnel dans ces UMD. Doc enrichissant mais les âmes sensibles vaut mieux s’abstenir !
Cette unité de « malades difficiles » existe depuis longtemps, j’avais déjà vu des documentaires dessus et ai plusieurs bouquins.
J’ai souhaité regarder hier, d’abord parce que ces sujets, bien que difficiles mais pas plus que d’autres, doivent être connus. Le travail des soignants qui, à part les tris de médicaments, est surtout un travail de psychologie, d’écoute.
Même si parfois ils sont obligés d’en venir à la chambre et la contention (fait très rare) mais pas le choix, il faut saluer leur patience et leur formation.
Ca ne doit pas être facile leur métier, toujours à la merci d’un patient qui se rebelle, entend des voix et dont les forces décuplent.
Terminé « l’asile de fous » où on se contentait d’enfermer, de « neuroleptiquer » etc… aujourd’hui on voit combien l’approche a changé, combien les personnels sont formés pour parler, dialoguer autant que faire se peut, rassurer etc..
Bien sûr, ça n’est pas un monde de contes de fées, il y a les violences, les agressions envers eux-mêmes également, ce sont des détenus pour la plupart trop violents pour rester en cellule qui sont amenés là le temps de quelques mois….ou pour toujours.
Il y a aussi parfois une lueur d’espoir et certains patients quittent l’UMD mais le plus souvent pour ne pas dire toujours, retourner en prison. Ceci dit ils ont un lourd passé et ont commis des crimes, ne pas confondre avec des gentils « malades » que l’on peut remettre sans problème dans la nature.
Sachons raison garder. Il y a des gens qui ne pourront JAMAIS être remis en liberté et ça personne n’y peut rien.
Loulou