Clash Nagui vs Fréderic Beigbeder « Une vie sans fin » : Même Thierry Ardisson est taclé !
Nagui vs Fréderic Beigbeder acte I et II : avec Une vie sans fin son nouvel ouvrage, l’écrivain tacle de nombreux animateurs dont Dechavanne, Ardisson … La battle a commencé sur France Inter avec le droit de réponse de Nagui.
Fréderic Beigbeder a sorti son livre « Une vie sans fin » où il s’en prend à de nombreux animateurs télé « qui ne supportent pas l’idée de disparaître. Ils sont prêts à n animer n’importe quel jeu débile plutôt que de s’absenter des écrans (…).
Nagui l’animateur de N’oubliez pas les paroles su France 2 a confié « Je suis extrêmement fier d’être cité dans une oeuvre littéraire . Ce n’est pas la première, la précédente c’était Michel Houellebecq donc c’est trop la classe ». Sur France Inter, Fréderic Beigbeder qui était l’invité de Nagui lui a dit : « Moi, je vous apprécie comme animateur de talk-show culturel comme ici, mais je comprends moins l’autre Nagui. Je regrette que vous ne fassiez pas à la télévision ce que vous faites ici. C’est plutôt flatteur ce que j’ai écrit ».
Fréderic Beigbeder n’est pas tendre avec Thierry Ardisson dans le livre Une vie sans fin en expliquant qu’il rêvait d’être écrivain, aujourd’hui « rien de ce qu’il prononce n’est de lui : ses prompteurs, ses blague et que ses questions sont rédigées par des pigistes. Tout ce qu’a fait Thierry Ardisson depuis 30 ans, c’est lire des textes écrits par d’autres ». L’animateur de Salut Les terriens et les terriens du dimanche n’a pas souhaité réagir dans les colonnes du parisien (le 24/01 il a publié une lettre assez virulente à l’égard de Frederic Beigbeder).
Une lettre ouverte de Thierry #Ardisson à Frédéric #Beigbeder pic.twitter.com/uf7lHnYVpO
— Jean-François Guyot (@JFGuyot) 24 janvier 2018
Beigbeder est un provocateur, Ardisson est un provocateur….dans quelques mois ils feront une émission spéciale « on se rabiboche.
Quant aux réponses de Nagui pense avoir l’humour infus, j’en oublie ses paroles.
Beigbeder est un produit de mode qu’il est de bon ton de considérer comme faisant partie de l’élite, ses écrits vont du tout bon roman ou essai, à l’alimentaire scandaleux et pathétique comme c’est dans le cas présent. Personnage moralement assez peu intéressant du style à manger à tous les râteliers pour ensuite cracher sur ou mordre la main de ceux qui les remplissent et ce dans tous les domaines mais ce sans jamais se remettre en question étant donné la très haute opinion qu’il a de lui-même. On pourrait dire que dans son genre il est un Moix qui s’ignore… et pour cause ! Etant donné que lui-même a passé la cinquantaine je lui retourne le compliment et lui offre même un miroir, ne serait-il pas temps au lieu des tremper dans toutes les casseroles médiatiques, d’enfin grandir faute de passer bientôt de débile à sénile, d’arrêter de jouer avec la poudre et de jeter des pétards mouillés qui n’ont au final pas grand intérêt. Fréquenter ce type revient à dire qu’avec des amis pareils on n’a pas besoin d’ennemis.
Bravo Browny, excellente analyse (comme souvent) et je partage totalement tout en me disant quand même que Beigbeder n’a pas tout à fait tort dans ce qu’il dit sur les « vieux » animateurs.
Ces derniers ne savent pas faire grand chose d’autre que de vivre dans la lumière en attendant les honneurs.
Mais on voit arriver des jeunes loups aux dents longues qui vont bientôt prendre le pouvoir à la télé et qui, eux aussi, vieilliront et s’accrocheront à leur fauteuil face caméra.
C’est la roue qui tourne … « Tournez manège ». 🙂
Merci Danièle comme dit l’autre lorsqu’il est midi il est l’heure de manger pour tout le monde on ne peut pas d’un côté de plaindre que des travailleurs tout secteur ne trouvent pas de boulot après 50 ans ou n’ont plus aucune considération parce qu’on essaye de les pousser vers la sortie et en même temps estimer que des animateurs du même âge n’ont plus leur place. Il est vrai que des jeunes sont aux portes du « pouvoir » mais malheureusement pour beaucoup il ont souvent le cou plus gros que le cerveau… et s’imaginent de suite que tout est acquis et pas que chez les animateurs malheureusement la chute est souvent sévère et certains ne s’en relèvent jamais. La gloire est un miroir plus souvent aux alouettes qu’autre chose et le talent ne s’achète pas sur Internet et n’est pas fourni même avec les plus beaux diplômes aujourd’hui il y a beaucoup d’appelés mais bien peu d’élus, à chacun d’en tirer les leçons et d’en assumer les conséquences.
Bonne journée à toi.
Frédéric Beigbeder s’est-il forgé un personnage en contraste ? En opposition contre son père et son frère, tous deux entrepreneurs récompensés par le succès ?
Dès le chapitre 1 de son livre « un roman français » il écrit: « je venais d’apprendre que mon frère était promu chevalier de la Légion d’Honneur, quand ma garde à vue commença ». Puis, « le Président de la République venait d’écrire une lettre charmante à mon frère aîné, le félicitant pour sa contribution au dynamisme de l’économie française ». Suis une description détaillée de sa fouille par les fonctionnaires de polices du Commissariat du 8ème où il est arrêté pour usage de stupéfiants. . Il ajoute « Dieu croyait en mon frère et il m’avait abandonné. »
Ce préambule pour introduire la question que je me pose : Frédéric s’est-il « déconstruit » face à un père, Jean-Michel brillant en affaires, qui obtint en 1963 un MBA à Harvard et dirige un des plus gros cabinets de chasseurs de têtes à Paris, et, face à son frère, Charles, blond, doté du profil du gendre idéal qui a fondé une société de courtage en ligne qu’il gère avec brio. (Il est aussi engagé sur le plan politique et s’est présenté à la députation).
Autrement dit le sale gamin face à deux hommes conventionnels, entrepreneurs, bosseurs.
Frédéric -le brun- serait-il en rébellion ? Il se présente toujours hirsute, instable dans sa vie privée, et fait régulièrement la une de la presse people. A-t-il ressenti qu’il était en rivalité avec son frère ? Le modèle de Papa, puis du celui du frère, qui marchait dans ses pas, lui ont-ils fait de l’ombre au point de l’amener à créer une personnalité antinomique, en dehors des clous ? Surtout que par la suite, (après le divorce de ses parents) il a adoré son beau-père, le Baron, qui l’a conduit dans le monde fêtard, frivole, mondain parisien. On peut constater qu’il a plutôt épousé la vie de son « second père » comme il l’appelle.
Ses livres ont rencontré un certain succès. J’ai lu son « Roman Français « avec plaisir. Sa plume est vive et acérée. Ses expressions sont lapidaires et bien tournées, ses métaphores très expressives et colorées. Il a un style.
Maintenant, j’ajoute que l’homme n’est pas mon style ??
Par contre, le frère, Charles, je ne l’aurais pas laissé dormir dans la baignoire !!!! ?
ne mérite mm pas mon comm… 🙁